Des services publics et privés de conseils et de vulgarisation agricoles
Description
Amélioration et actualisation continues du savoir et des connaissances des agriculteurs et de leurs collaborateurs par le biais de services publics, semi-publics ou privés de conseil et de vulgarisation agricoles. Des consultations individuelles et en groupe, des consultations sur les médias, et notamment sur Internet, sont assurées, généralement en association avec des établissements assurant une formation initiale en agriculture, mais également avec des organisations de recherche et de développement. Outre les thèmes généraux comme la technique de production, la gestion d’entreprise et le financement, les conseils peuvent porter sur des thèmes spécialisés, comme les fertilisants et les produits phytosanitaires, l’alimentation animale et le machinisme agricole, par exemple. Tous les services de conseil travaillent avec des exploitations modèles, des parcelles expérimentales, des essais d’alimentation, des organismes comptables et de conseil fiscal, ainsi que les différentes écoles spécialisées d’une région. Outre le conseil agricole, les services de conseil économique et comptable jouent également un rôle important, notamment pour améliorer l’accès aux services financiers.
Les services de conseil améliorent le transfert de connaissances dans le secteur agricole, généralement en accord avec les services de conseil des secteurs public et privé, les organisations paysannes, etc., ils peuvent diffuser l'innovation à toute la chaîne de valeur et stimuler ainsi les niveaux de production, sécuriser l'approvisionnement alimentaire et améliorer revenus agricoles. Ils peuvent contribuer à la préservation de la base de ressources naturelles.
Les services de conseil et de vulgarisation doivent se renouveler en permanence afin d’intégrer les résultats de la science et de la recherche, et mettre en œuvre des mesures axées sur la pratique. Les groupes d'intérêt agricoles et les coopératives notamment doivent créer un climat propice au conseil et/ou fonder eux-mêmes des organismes de conseil (p. ex. groupes consultatifs).
Conditions
- Définition des bonnes pratiques agricoles traitant de la question des sols, de l’eau, du climat et de l’air et de la biodiversité
- Compétences claires des administrations publiques
- Coopération étroite et partage des connaissances avec les organisations paysannes
- Les agriculteurs doivent être disposés à coopérer étroitement avec les services de conseil
- Bonne connaissance des bonnes pratiques agricoles
- Investissements dans les infrastructures éducatives nationales à proximité des étudiants
- Des normes de qualité par les services de conseil et de vulgarisation agricoles conformes à la politique agricole nationale et définitions de bonnes pratiques agricoles
- Accès pour tous les agriculteurs, quels que soient leur taille et leur emplacement
- Personnel qualifié / spécialisé dans les institutions respectives / fournit les services respectifs
- Possibilités de formation pour les conseillers reflétant les définitions des bonnes pratiques agricoles et de la politique agricole
Effets Négatifs Éventuels
- Éloignement de la pratique et théorie trop pesante
- Manque d’acceptation de la part des agriculteurs en raison de l’unilatéralité des conseils ou de l’influence de l’État
- Les agriculteurs n’ont pas accès aux équipements de production recommandés par les normes (p. ex. en raison d’une insuffisance d’instruments financiers)
- Clientélisme politique et corruption privilégiant certains agriculteurs ou certaines régions