Salaire minimum pour les travailleurs migrants et saisonniers
Description
Mise en place d’une rémunération minimale fixée par la loi pour les travailleurs migrants et saisonniers. Ces derniers bénéficient généralement d'une protection très limitée.
L’évolution saisonnière des besoins de main-d’œuvre dans les secteurs agricole, sylvicole et agroalimentaire fait apparaître des pics de travail caractéristiques. Ainsi, depuis la plantation jusqu’à la récolte et à la transformation, la culture frui-tière et maraîchère a besoin d'une main-d’œuvre considérable, qui n’est pas dis-ponible dans le village ou la région. Les producteurs exportateurs de café, de thé, mais également de fruits et légumes font appel à un grand nombre de travailleurs saisonniers et migrants. La mise en place d’un salaire minimum, éventuellement lié à des organismes sociaux et des possibilités de formation continue, consolide les bonnes relations entre les employeurs et les salariés.
Conditions
- Système d’administration et de suivi opérationnel à l’échelle nationale avec accès aux informations requises ainsi que capacités techniques et humaines suffisantes pour la conception, la mise en œuvre et le suivi
- Disponibilité de travailleurs migrants et saisonniers externes pour un emploi temporaire pendant les périodes de pointe
- Compétences claires des administrations publiques
- Salaire minimum défini par la loi
- Inspections neutres régulières dans les fermes et les entreprises agroalimentaires
- Mécanismes de sanction
Effets Négatifs Éventuels
- Baisse de compétitivité des prix à l’échelle internationale
- Les exploitations ne peuvent plus se permettre de recourir à des travailleurs migrants et saisonniers