Primes d’alimentation animale
Description
Si les stocks publics ou privés de céréales, oléagineux, sucre ou fruits et légumes atteignent des niveaux importants et ne peuvent pas être écoulés sur le marché intérieur dans des conditions normales, les fabricants d'aliments fourragers ou les éleveurs peuvent toucher des primes dites d’alimentation animale. Cela permet de garantir une valorisation inférieure de ces produits alimentaires, sans engorger le marché intérieur ou d’exportation. Les primes de transformation sont versées par tonne de produit, lorsqu’il est prouvé que les produits alimentaires sont utilisés pour l’alimentation animale.
En cas de pénurie alimentaire notoire, cet instrument de valorisation inférieure des produits alimentaires n’est pas adapté. Il permet d’écouler les surplus apparus à court terme, de riz p. ex., rapidement et relativement sans problème. Une autre solution consiste à transformer les céréales, les pommes de terre et même les surplus de vin en alcool industriel par le biais de primes de distillation. Des aides à la transformation (en conserves par exemple) peuvent également être accordées.
Conditions
- Système d’administration et de suivi opérationnel à l’échelle nationale avec accès aux informations requises ainsi que capacités techniques et humaines suffisantes pour la conception, la mise en œuvre et le suivi
- Stratégie politique claire et cohérente et objectifs pour les décideurs et les autorités publiques
- Études et prévisions de marché constantes
- Structures de paiement protégées et protégées par la loi
- Cadre réglementaire
Effets Négatifs Éventuels
- Distorsion du marché, en particulier sur les marchés de l’alimentation animale
- Risque de corruption et d'opacité dû au clientélisme
- Coûts économiques élevés en cas de primes « trop hautes »ou « trop basses »